Origine des chevaux de course
C'est aux arabes que nous devons l'élégance et la puissance de nos chevaux de courses actuels.
En Europe, pendant des siècles, seuls les seigneurs et les guerriers à leur solde possédaient des chevaux, Ceux-ci étaient des bêtes puissantes, certes, mais lourdes, plus destinées aux labours qu'aux concours d'élégance.
A l'époque, il valait mieux ressembler à un percheron qu'a un alezan pour porter
des hommes d'armes
recouverts de lourdes armures. A l'inverse, la race arabe, la plus ancienne race de chevaux de selle, est d'origine noble, résistante et sobre, vivant dans les tribus et destinée à la guerre.
Cette race s'est répandue rapidement dans les pays conquis par les musulmans, et pendant des siècles, elle amélioré la qualité des des chevaux européens par croisements.
Car si les chevaux d’Europe étaient très forts et couraient peu vite, ceux des musulmans étaient très fins et rapides. Malheureusement, étaient de petite taille, ils ne pouvaient supporte une charge lourde trop longtemps,
Le croisement des deux races permit d'obtenir des chevaux alliant leurs qualités respectives. ainsi naquit la race anglo-arabe qui descend de trois chefs de race : Byerley Turk (1689), Darley Arabian (1705) et Godolphin Arabian (1724). Ce dernier faillit d'ailleurs ne jamais être è la tète d'une lignée de pur sang.
Voici son histoire:
Ce magnifique cheval offert à louis XIV par l'Empereur du Maroc aurait pu terminer sa " carrière" en tirant une charette dans Paris. Louis XIV en fit si peu cas qu'il le donna. Heureusement,un Anglais, Coke, connaissant son origine, le racheta et en fit cadeau à l'un des plus importants éleveurs anglais de l'époque : Lord Godolphin.
Celui.ci lui jugea assez de qualités pour le croiser avec la meilleure jument de son élevage, Roxana, et l'estima assez noble pour donner son nom. Cadeau impérial...
Origine des courses
On retrouve la race des premières courses hippiques vers 1150 en Angleterre. les épreuves se déroulaient sur un terrain plat. Ces courses, uniquement de prestige et sans prix,étaient organisées entre propriétaires de domaines voisins.des rencontres firent décidées dans des villes plus importantes afin de présenter des chevaux venant de tous les horizons d'Angleterre.
Le premier "hippodrome" fut réalisé dans un champ
de Londres : le Smithfield Track en 1174.
En France , vers 1370, des courses furent organisées à l'occasion des foires et des fêtes de Sémur-en-Auxois.
La première récompense pour un vainqueur d'une épreuve fut une balle de bois ornée de rubans, récompense symbolique remise en 1512 à Chester (Angleterre), ville devenue célèbre pour ses rencontres.
Voici les dates les plus importantes retraçant l'histoire des courses :
1150 - Première courses entre propriétaires en Angleterre
1174 - Premier champ de courses officiel,Londres
1512 - Chester(GB), premier prix
1603 - premier hippodrome"gazonné" à Newmarket (GB) sous Jacques 1er
1609 - Chester : premier "tiercé". Les 3 premiers étant récompensés
1660 - Charles II (GB),réglemente le 1er calendrier des courses
1703 - Premier Sweepstake organisé par la reine Anne d'Angleterre
1709 - Publication des 1ersrésultats dans les "racing Calendars"
1710 - Premier Grand Prix EN Angleterre
1711 - "Plates d'York" 1er prix : une place d’orfèvrerie
1751 - Fondation du Jockey Club en Angleterre
1788 - 1ère course officielle en France : prix du Plateau du Roi
1801 - Lord Derby aménage l'hippodrome sur les landes d'epsom
1801 - Gold Cup sur le terrain d'Ascot
1819 - Création du prix Royal
1830 - 1er Steeple-Chase à jouy
1832 - 1ère course de trot organisée par Hovel
1833 - Les Ducs d'Orléans et de Nemours fondent la Société d'Encouragement pour l'amélioration des races de Chevaux en France
1834 - Fondation du Jockey Club en France
1835 - 1ère course de haies
1836 - Prix du Jockey Club
1843 - Prix de Diane
1857 - Inauguration de l'hippodrome de Longchamp le 17 avril
1863 - Grand Prix de Paris
1873 - Création de l'hippodrome d'Auteuil
1891 - Création du Pari Mutuel sur l'hippodrome (PMH)
1920 - Premier Prix de l'Arc de triomphe
1931 - Création du PMU - Pari Mutuel Urbain, groupement d’intérêt économique (GIE) sous la tutelle des ministères de l'Agriculture et du Budget.
Le PMU est constitué entre les sociétés de courses parisiennes :
- Société d'encouragement et des Steeple-Chase de France ( Longchamp, Chantilly, Deauville, Auteuil et Pau )
- Société d'encouragement à l’élevage du Cheval Français (Vincennes, Caen )
- Société sportive d'encouragement (St-Cloud, Enghien, Maison-Laffitte )
- Société des sports de France (Evry, Vichy)
et 216 sociétés de province bénéficiant du PMU.
Origine des Paris
Afin de "pimenter" les courses,des paris symboliques étaient engagés entre les propriétaires de chevaux, sur simple parole
Lorsque les courses dépassèrent le stade de réunion entre gens de bonne compagnie, et qu’elles suscitèrent l'engouement du public, celui-ci tint aussi à faire des paris.
On désigne alors des "preneurs de paris", de préférence des notables dignes de confiance mais qui furent vite dépassés, car leur mémoire n'était pas suffisante pour retenir les montants joués et le nom des parieurs. Ils furent obligés de consigner tous ces éléments dans un livre (book, en anglais) ce qui faisait d'eux des "teneurs de livres" (bookmakers).
Au début , cette tenue de livres était bénévole, et apportait plus d'inconvénients que d'avantages au "bookmaker". en compensation de ce travail qui devint rapidement très important, il fut admis qu'une "commission" de 5% leur était due par les parieurs.
Ainsi naissaient les premiers prélèvements obligatoires sur les les jeux par les organisateurs. Depuis, ils ont fait école....
Comment gagner aux courses
Des ouvrages sur les courses, j'en possède des dizaines.
Tous,sans exception prétendent que l'on peut gagner aux courses grâce à leurs méthodes.
Certes, quelques-un sont très intéressants et la bonne foi et l’honnêteté de leurs auteurs ne sont pas à mettre en doute.
Leur analyse ou leur approche des courses leur permettent de faire un exploit de temps à autre, et ils se servent d'un succès ponctuel pour mettre une méthode en avant.
Des méthodes , j'en ai analysé des centaines, de la plus farfelue àla plus sophistiquée. Aucune ne peut garantir un gain constant et régulier.
Rassurez-vous, je ne vais pas vous dire que les miennes sont au-dessus des autres, ou bien que je suis le seul à posséder "la méthode".
Je me garderais bien d'affirmer une telle chose, Je ne veux pas vous abuser en vous disant : "Appliquez mes méthodes et jetez les autres",non, mais la seule et énorme différence avec les autres méthodes, c'est que je considère les courses comme une probabilité mathématique.
Pour moi, les courses, c'est comme le Loto : il faut trouver les bons numéros. La seule différence est leur nombre : il ne faut trouver que 2 numéros pour un couplé, 3 pour un trio ou tiercé, 4 pour un quarté+ et 5 pour un quinté+, et cela généralement sur 18 ou 20 partants uniquement. alors qu'au Loto National, il y en a 49.
De plus,aux courses, certains numéros sont favoris alors que les 49 nombres du Loto le sont tous. Mais dans les deux cas, il faut jouer un maximum de numéros pour espérer gagner,
Comment procéder
Tout d'abord, soyons clair, je n'y connais rien aux courses. Ne me demandez pas le nom du jockey ou sur quel hippodrome se court le quinté.Cela n'est pas important pour moi.
Quand je joue, je regarde dans mon quotidien (Le Sud-Ouest) les favoris de la course, Je ne m'amuse pas à décortiquer tous les pronostics, je ne tiens compte d'aucun élément tel que la forme, le poids, l’hippodrome, le jockey, l'entraineur, le terrain, le temps, etc...Les pronostiqueurs le font pour moi.
Ils me font bien rigoler ces "turfistes" qui achètent trois ou quatre journaux spécialisés, passent leur matinée dans le PMU, avec leurs pastis, à étudier la course, Ils vous expliquent le matin comment ils vont gagner et le soir pourquoi ils ont perdu.
Leur devise : le matin, je l'ai dans la tète, le midi dans la poche et le soir dans le c...!
Après observation de plus de 2 000 courses, il s'avère que dans 80% des cas le gros favori est bien à l'arrivée. Pas toujours en tête, certes, mais il est là. Toutefois, parallèlement, arrivent aussi un ou deux chevaux qui n'étaient pas prévus. Et ce sont ces surprises qui font perdre tous les pronostiqueurs et les parieurs.
Bien entendu, de temps à autre, tous les favoris sont à l'arrivée, et dans ce cas, je vous laisse le soin d'aller toucher votre "pactole". Celui-ci ne m'intéresse pas : des quintés à 78 F
dans le désordre, non merci !
Je sais que je peux choquer les puristes, les champions du décorticage, les Einstein de l'analyse, mais qu'ils me montrent leurs gains. Ou sont-ils?
De temps en temps, ils en obtiennent un et vous expliqueront leur choix. Ils ne vous parleront que de ce gain, mais jamais des autres jeux perdus sur 100.
Non, pour gagner il faut jouer un maximum de chevaux. Mais jouer beaucoup de chevaux accroit aussi les enjeux. C'est pour cette raison que, seuls des systèmes réducteurs multiplient les chances de gagner en divisant les enjeux.
Le choix des chevaux
Je vais encore en faire bondir plus d'un, en disant que dans ma sélection je mets des chevaux au hasard. qui, vous avez bien lu : au hasard.
Mais attention ! pas tous les chevaux de ma sélection car je classe ceux-ci en 3 catégories :
1/ Les favoris
2/ Les outsiders
3/ Les délaissés
Et voici le "dosage" idéal pour la sélection, et ce après observation de plus de 2000 courses :50% de de favoris + 30% d'outsiders + 20% de délaissés.
Supposons maintenant une méthode à 10 chevaux pour un quinte+ avec pour exemple le système numéro 5
1/ Les favoris (50%) les plus
Pour les choisir, je prends la synthèse de la presse et je regarde les chevaux étant les plus cités. Je choisis les 5 premiers , et je place en "base" le ou les 2 plus cités.
Supposons que les plus cités soient les : 14 10 12 8 3 dans l'ordre, je mets dans ma sélection pour l'exemple choisi
